lundi 27 février 2012
vendredi 24 février 2012
mercredi 15 février 2012
La visite d'un prêcheur radical égyptien suscite des remous ??????
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La visite en Tunisie d'un prédicateur égyptien radical, réputé notamment pour des prises de position en faveur de l'excision, a suscité des remous sur la toile et chez certains responsables politiques, qui ont réclamé lundi des éclaircissements aux autorités.
L'Egyptien Wajdi Ghonim est arrivé samedi en Tunisie à l'invitation d'obscures associations islamistes pour faire une série de conférences et de prêches dans plusieurs villes tunisiennes.
Dimanche, il a été ovationné par plusieurs milliers de personnes à la coupole d'El Menzah, à Tunis, lors d'une conférence au cours de laquelle il a notamment salué les femmes en niqab et appelé les hommes à se faire pousser la barbe.
Interrogé le même jour par la radio Shems FM sur l'excision, il a estimé qu'il s'agissait d'une opération esthétique et affirmé que celui qui s'oppose à la volonté de Dieu est un apostat.
Premiers à réagir, des internautes ont dénoncé la visite du prédicateur et se sont inquiétés de l'influence grandissante de la pensée radicale en Tunisie.
Le mouvement citoyen Kolna Tounes, fondé par Emna Mnif, médecin et ancienne responsable du parti libéral Afek Tounes, a condamné linstrumentalisation des mosquées pour diffuser de tels messages et appelé les autorités à se prononcer sans équivoque sur ces positions.
Ce personnage est le porte-drapeau de l'excision de la femme en Egypte, son invitation en Tunisie (où l'excision n'est pas pratiquée) pose question. Ce n'est pas un facteur de stabilité ni de sérénité, a déclaré pour sa part à l'AFP Mohamed Bennour, le porte-parole du parti de gauche Ettakatol, allié aux islamistes d'Ennahda.
Questionné sur la venue récente d'autres prédicateurs radicaux saoudien et mauritanien, il a appelé la société civile à se dresser contre cette vague d'obsurantisme et d'extrémisme religieux.
Dirigeant du parti de gauche Ettajdid, Ahmed Brahim a dénoncé de son côté une vague réactionnaire et moyenâgeuse étrangère aux traditions tunisiennes.
Contactés par l'AFP, les ministères des Affaires religieuses et de la Femme n'ont pas réagi dans l'immédiat.
La Tunisie est un pays démocratique et ouvert, le ministère de l'Intérieur ne suit pas dans le détail tout ce qui se dit dans ce genre de réunion, a déclaré le ministre de l'Intérieur Ali Larayedh, interrogé lors d'une conférence de presse.
Quand il y a des appels qui touchent à la liberté d'expression ou d'opinion, l'Etat prend les mesures nécessaires. Les Tunisiens et Tunisiennes n'ont rien à craindre, a-t-il ajouté.
source romandie
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Le salafiste égyptien, Wajdi Ghenim réclame la chariaa pour la Tunisie...
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L'islamiste Mourou met à l'ordre le salafiste Wajdi Ghenim ... Implicitement, la critique de Mourou est également dirigée vers l'aile intégriste d'Ennahdha représentée, entre autres, par le député nahdhiste Chourou. Mourou appelle à un islam de compassion et de tolérance et accuse Wajdi d’encourager, par son discours fondamentaliste et exclusif, el fitna et les divisions.
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Là où Wajdi Ghanim se déplace, la foule est au rendez-vous. Pour l’écouter ou l’interpeler. Les personnes qui ne souhaitent pas le voir sont de plus en plus nombreuses que celles qui l’accueillent avec des Allah Akbar.
Depuis son discours, samedi à la Coupole d’El Menzah, les Tunisiens n’en reviennent pas. A part des islamistes extrémistes, l’Egyptien Wejdi Ghanim est considéré aujourd’hui comme l’homme le plus honni des Tunisiens et surtout des Tunisiennes.
Sur les réseaux sociaux, les internautes se sont déchaînés contre cet homme qui veut que la «Tunisie soit tirée vers le bas et fasse marche arrière».
A Sousse, comme à Mahdia, où il s’est produit, le prédicateur extrémiste a été hué par la foule. L’injonction «Dégage» a repris du service contre cet homme qui divise les Tunisiens.
Le gouverneur de Beja a refusé qu’il vienne prêcher mercredi dans la ville. Mardi, l’avocate Bochra Ben Haj Hmida a porté plainte contre cet homme qui sème la zizanie entre Tunisiens et contre les associations qui l’ont invité. Même le parti Ettakatol, allié d’Ennahdha, a dénoncé les discours extrémistes de l’Egyptien. Le mufti de la République, Othman Batikh a émis des doutes sur le savoir théologique de l’Egyptien, dont le discours repose moins sur la science que sur l’éloquence.
Entre-temps, l’Egyptien continue sa tournée de prêche encadré par un cortège de salafistes (hommes en costume afghan et femmes en niqab) qui le suit un peu partout, impressionnés par son éloquence et son idéologie d’un autre âge.
Effet inattendu des harangues illuminées de l’Egyptien, les Tunisiens redécouvrent les qualités morales et l’humanisme de leurs grands théologiens, dont les noms, les portraits et les citations fleurissent sur le web tels que Tahar Ben Achour, Mohamed Fadhel Ben Achour, Abdelfattah Mourou…
Source kapitalis
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